Les consultations des partis par le roi sont annoncées pour les prochains jours. C'est un signe supplémentaire de l'amélioration de la gouvernance, affirmée déjà par le bon déroulement des élections législatives.
Mais après la désignation du premier ministre selon l'article 24 de la Constitution, des erreurs commises par le passé doivent absolument être évitées.
Le premier ministre pressenti ne devrait pas rentrer dans des négociations braquées sur le nombre de portefeuilles revendiqués par tel ou tel parti.
L'état dans lequel se trouve le Maroc, ainsi que les différentes propositions faites par les partis de la majorité devraient orienter la formulation des priorités sur la base desquelles se fera la formation du nouveau gouvernement.
En effet, si aujourd'hui l'on peut estimer que des progrès ont été accomplis dans la gestion des deniers publics, dans la mise en place de plans stratégiques, dans l'édification d'infrastructures, tout reste à faire dans des secteurs cruciaux pour l'avenir du pays.
Ainsi, la justice et l'équité sociale, la formation des ressources humaines, l'identité et la citoyenneté, le développement durable sont des domaines pour lesquels des moyens institutionnels, humains et financiers importants doivent être accordés.
Le découpage des attributions et les profils des ministres devra se faire selon cette logique, loin de la surenchère et de la complaisance.
Une équipe ramassée, homogène, dynamique travaillant de manière intégrée sur des priorités bien claires ne pourra que réussir.
mercredi 12 septembre 2007
Quel gouvernement pour le Maroc?
Libellés : Elections 2007
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