Irrésistible ! L’envie qui me prend d’écrire quelques mots sur cette information reprise par tous les médias… Cette tribu retrouvée dans l’Amazonie, quelque part entre le Brésil et le Pérou et qui semble vivre dans l’état le plus primitif…Cela pousse vraiment à réfléchir.
Loin du monde contemporain, des êtres humains vivent sur la même planète que d’autres être humains qui se livrent à une course effrénée pour gagner plus, posséder plus, faire mieux et mieux paraître…Oui dans ce coin perdu de notre Terre, vivent des personnes sans téléphone portable, sans Internet, sans voiture, sans télévision, sans …Ma réflexion s’arrête, car je me rends compte que tout cela ne doit pas manquer vraiment aux membres de cette tribu, dans leur vie quotidienne ; car je me rends compte aussi qu’en dehors des apparences, ces outils de confort manquent aussi dans des régions moins éloignées de la civilisation sans que cela provoque l’indignation généralisée. Mais en poursuivant ma réflexion, je me dois aussi de citer l’absence de livre ou du médecin, et donc tout ce qui se rapporte au fameux développement humain, pour lequel nous sommes au 126ème rang mondial !!!
Mais cette information me pousse aussi à sortir de la paresse intellectuelle qui s’est emparée de moi ces dernières années pour aller chercher conseil à ce sujet auprès du grand Claus Lévi-Strauss.
Lisons ce qu’il dit dans son livre « race et histoire », paru en 1952 :
« L’attitude la plus ancienne consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétiques, qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions…Ainsi, l’Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque sous le nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens… sauvage qui veut dire « de la forêt », évoque aussi un genre de vie animale… Dans les deux cas, on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. »
vendredi 30 mai 2008
On se calme!
Libellés : Notre société
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5 commentaires:
En une phrase, et de Montaigne : "on appelle barbarie ce qui n'est pas de notre usage".
J'espère que les "civilisés", notamment les gouvernement Bresilien et certaines ONG laissent tranquilles ces tribus dans leur territoire ancêtrales et ne les contaminent pas au sens figuré et propre du terme. leur coprs charpentés peints en rouge ou en noir suggèrent qu'ils sont bien portants. Il ne faut pas surtout les approcher de peur de leur transmettre nos maladies; car leur systeme immunitaire n'est pas prêt a fonctionner pour faire face aux saloperies du Monde Moderne.
3la Ma7al, j'espère que le gouvernement brasilien freine la deforestation de leur espace vital, sinon c'est l'exctinction totale qui les attend.
et je termine par Clause levi-strauss qui pensait que "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie".
J'ai vu cette info à la télé je plains ces gens. Ils vont être étudiés sous toutes les coutures.
Tiens, je viens de terminer le dernier roman de Fouad Laroui "la femme la plus riche de Yorshire". Un chez d'oeuvre dans la dénonciation de cette arrogance qui veut que certains humains, en l'occurrence les occidentaux, d'autres humains surnomés aussi indigènes, aborigènes voire primitifs !!!
Un maroacin qui se lance à étudier les anglais voilà qui nous change un peu.
Y a des passages dans ce roman, je les ai relus à plusieurs reprises tellement ils sont vrais et marrants à la fois. Bref, un roman à ne pas rater :)
à Almaghribi, oui, je pense que le gouvernement brésilien est conscient du problème et qu'il existe une fondation dédiée à ces populations
à Une Marocaine, merci d'attirer l'attention sur cet auteur dont le talent est maintenant reconnu.
@TAHA
Oui il y a une fondation, qui contrairement � son habitude de discretion, etait � l'origine de la mediatisation de cette "d�couvete" pour alerter l'opinion publique sur le risque de destruction des ces populations encore isol�es et qui se d�placent au gr� des pelleteuses et engins de destructions de la for�t, en fuyant ces dangers.
La Fondation en question est inquiete surtout du danger qui peut venir du Perou.
Je crains que la dynamique du capitalisme sauvage guid� par le profit; balaye ces populations comme il l'a fait et le fait encore dans l'Amazonie.
Le danger est imminent !
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