samedi 10 octobre 2015

Les autres

Grosse question. Qui m'a toujours accompagné. J'ai été plus souvent accompagné par la question des autres que par les autres. Je me suis bien débrouillé pour laisser un impact positif sur certains. Qui le reconnaissent. Je leur en suis reconnaissant et redevable de l'avoir permis. Mais la méchanceté de l'autre ne m'a pas épargné. Comme tout le monde. Bilan avec les autres : positif !

dimanche 4 octobre 2015

Un petit coucou

Après une pause qui aura duré plusieurs années, me revoilà. Je ne sais même pas si je vais continuer à écrire sur cet espace qui m'est devenu si étranger. J'ai comme l'impression d'être quelqu'un qui entre par effraction chez un inconnu. Je tape ces quelques mots en faisant attention à ne pas faire de bruit de peur que quelqu'un sorte me réprimander. Peut-être que je vais finalement m'habituer à revenir ici de temps en temps pour placer quelques mots écrits. Je n'ose même pas dire pensée ou idée !

samedi 31 janvier 2009

NOUVELLE ADRESSE


Ce Blog tourne la page. Après dix-huit mois d'existence, il était temps...
Une nouvelle adresse est prête à accueillir visiteuses et visiteurs: www.tahabalafrej.org
A cette occasion, l'auteur tient à remercier tous ceux qui ont appuyé ce Blog par leurs visites, leurs commentaires, leurs remarques, leurs encouragements, leurs critiques...
Une nouvelle formule est en ligne. L'auteur a voulu qu'elle soit plus flexible, en espérant qu'elle donnera plus de confort au visiteur.
Merci à l'équipe qui a aidé à la réalisation: Younes, Ahmed, Mehdi.

La liste des compagnies les plus vertes


Le 28 janvier 2009, à Davos, l'annonce a été faite par Corporate Knights Inc et Innovest Strategic Value Advisors, de la cinquième édition de la liste "Global 100" des plus grandes entreprises durables dans le monde.

Ce classement concerne les compagnies de tous les pays englobant tous les secteurs de l'économie, selon une évaluation en fonction de l'efficacité de leur gestion environnementale, sociale et de gouvernance des risques et des opportunités.

Voici la liste des 15 pays dont les entreprises figurent dans ce classement.
La liste complète est à consulter dans ce communiqué de Global 100.

vendredi 30 janvier 2009

Nettoyage


L’année 2009 commence sur les chapeaux de roue. Les pouvoirs publics donnent l’impression de vouloir prendre le troupeau par les cornes.

C’est ainsi que l’on apprend qu’il y a quelques jours, « la police marocaine a arrêté douze personnes, dont deux avocats, dans le cadre d’une enquête sur le démantèlement d’une filière de drogue. Et que depuis le début de cette enquête, près d’une centaine de personnes ont été interpellées. Outre les deux avocats, le groupe est composé de douaniers, de gendarmes et de membres des forces auxiliaires ainsi que de civils. »

Par ailleurs la MAP nous apprend que « le ministre de l'Intérieur a décidé, durant la période de juillet 2008 à janvier 2009, 23 révocations à l'encontre d'élus locaux et entamé les mesures de révocation à l'encontre de trois présidents de communes, en l'occurrence, les présidents de la commune urbaine de Meknès et de Lahraouyine et celui de la commune rurale de Oulmès »

Il est même ajouté que les « mesures prises à l'encontre du président de la commune urbaine de Meknès ont été communiquées au secrétaire général du PJD, deux semaines avant sa mise en application ».

Dans le même ordre d’idées un réseau de plus de fabrication de bidonvilles a été démantelé dans la commune de Lahraouyine et les coupables rapidement présentés à la justice. « Les personnes qui se retrouvent au banc des accusés sont des agents d’autorité (quatre caïds et un khalifa), des auxiliaires d’autorité (dix chioukhs et trois mokaddems), cinq éléments des Forces auxiliaires, neuf gendarmes et six agents techniques de la préfecture. »

Dans ces trois affaires, on retrouve les maux qui rongent notre société depuis bien longtemps et dont la gravité est plus générale que ces cas isolés.

Drogue, bidonvilles, truquage des élections, corruption, mauvaise gestion sont les ingrédients qui ont mené à la situation que l’on connaît, faite de défiance et de retards sur les plans social, politique et humain.

En revenant sur le cas particulier de Meknès, on pourrait s’étonner de voir mêlé à tout cela une personne comme le maire de cette ville, la plus grande parmi celles qui sont gérées par les islamistes du PJD. Mais en réalité, le ver est dans le fruit, déjà bien installé ! Malgré les dénégations des dirigeants de ce parti, il est évident que le PJD est atteint par le virus de la course aux sièges et par tous les moyens.

En plus de ne pas apporter de réponse concrète aux problèmes du Maroc, le PJD est en train de perdre sa virginité même sur le terrain de la moralisation dont il voulait être le champion !

jeudi 29 janvier 2009

Davos: crise économique et économie verte


Voici une dépêche de l'AFP qui rend compte de la présentation aujourd'hui au Forum de Davos d'un rapport sur les opportunités en investissements verts:

Le monde a besoin de 515 milliards de dollars par an d'investissements dans les énergies propres et ce jusqu'en 2030, sans quoi les émissions de CO2 atteindront des niveaux très préoccupants, prévient un rapport publié jeudi à Davos (Suisse) par le Forum économique mondial (WEF).

"Si au moins 515 milliards de dollars ne sont pas investis chaque année dans les énergies propres entre aujourd'hui et 2030, les émissions de CO2 atteindront un niveau dont les experts craignent qu'il soit intenable", expliquent les auteurs du rapport.

Un tel niveau pourrait avoir pour conséquence une "augmentation de 2 degrés de la température de la planète", ajoutent-ils.

Les auteurs de l'étude mettent ainsi l'accent sur la nécessité de modifier les modes de consommation en énergie des infrastructures mondiales.

L'éolien terrestre et offshore, le solaire photovoltaïque, l'éthanol à base de sucre, de cellulose ainsi que les nouvelles générations de biocarburants représentent à cet égard de bonnes pistes.

Ces nouvelles énergies devraient bénéficier d'importants investissements qui permettront de répondre à deux menaces: "l'insécurité énergétique et les changements climatiques", insiste le rapport.

Potentiellement, ils peuvent générer "un retour économique significatif", stimulant en ces temps de crise, ajoute-t-il précisant que les 90 plus grandes entreprises mondiales d'énergie renouvelables ont été épargnées par la crise."

Le rapport peut être téléchargé sur le site du Forum Davos.

samedi 24 janvier 2009

Faucheuse

Elle papillonne, elle observe, elle sélectionne. Puis elle frappe avec sa faux, sans crier gare, indistinctement. Elle frappe les êtres chers, laissant ceux qui les aiment, inconsolables, abasourdis par la brutalité du sort, hébétés par la cruauté du choc.
Elle remplit sa mission : celle de contrecarrer la vie, de rappeler les limites aux vivants.
A Gaza elle a fait 1300 victimes en trois semaines. Sur les routes marocaines elle a fauché 4000 âmes en une année. Tristes bilans qui doivent susciter rage et révolte, amère situation qui doit provoquer le sursaut…
Pas loin de moi, elle a de nouveau frappé. Un jeune homme plein de vie, qui croque la vie, qui s’installe dans la vie, a été emporté, à 33 ans, par une avalanche de neige, lui le sportif confirmé, laissant des parents médusés et des amis consternés.
Encore plus proche de moi, une cousine est emportée, laissant une vie inachevée, un fils qui a encore besoin d’elle, un mari et une famille qui l’ont tant aimée et de nombreux patients qui avaient admiré en elle compétence et dévouement…
La foi est là pour atténuer la douleur en l’absence d’explication rationnelle. La religion invite à l’acceptation du sort, prodiguant un certain réconfort dans la soumission.
Et puis l’heureuse folie de la vie, faite d’inconscience et d’oubli, reprend son cours et empêche de sombrer.

mardi 20 janvier 2009

Premiers mots d'Obama Président


Voici un extrait du discours d'investiture que vient de prononcer le 44ème président des Etats-Unis, Barack Hussein Obama:

"Au monde musulman, nous cherchons une nouvelle voie à suivre, basée sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel. Aux dirigeants du monde entier qui cherchent à semer le conflit, ou de justifier les maux de leur société par l’Occident,  sachez  que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire, non pas sur ce que vous détruisez. A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption et de la tromperie et le musellement de l'opposition, sachez que vous êtes du mauvais côté de l'histoire, mais que nous allons tendre la main si vous êtes prêts à desserrer votre poing."

Gaza attend Obama


Gaza martirysée, Gaza détruite, Gaza attend.

Curieuse coïncidence tout de même cet arrêt des hostilités, ce cessez-le-feu entre deux parties qui ne se parlent même pas. Ce retrait des troupes isrëliennes qui s'achève juste avant la cérémonie de prestation de serment du nouveau président américain!
La puissance d'Obama déjà à l'oeuvre? Ce qui se passe me rappelle les classes de notre enfance, lorsque le maître s'absentait pour quelque temps laissant les élèves, seuls, se livrer au défoulement et à la turbulence. Les cahiers volaient, les injures aussi, les comptes se réglaient, les coups de poing partaient parfois. Les bons élèves se taisaient, les cancres prenaient le dessus. Et puis soudain, un bruit de pas se faisait entendre dans le couloir. Les cahiers étaient vite rangés et les élèves rejoignaient leurs places respectives, l'air de rien...Le maître était de retour.
Non bien sûr ce qui s'est passé à Gaza est plus sérieux, plus grave: 1300 morts et des milliers de blessés, la comparaison n'est vraiment pas raison...
Mais on peut tout de même dire que Gaza, Israël, les arabes, le monde, attendent Obama. Que va-t-il faire? Dans son agenda déjà alourdi par la crise économique sans précédent qui sévit dans son pays, quelle place prendra le conflit du Proche Orient? Nul ne sait! Ce que l'on sait par contre c'est que la tâche ne sera vraiment pas facile. Comment faire en sorte que la paix règne et aboutisse à la cohabitation de deux Etats: Israël et Palestine? Comment démêler l'écheveau d'enjeux et d'intérêts économiques, politiques, stratégiques, sociaux et même psychologiques?

Réunis en Sommet à Koweit, les dirigeants arabes ont l'air de se mettre d'accord sur une chose: le financement de la reconstruction de Gaza. Des centaines de millions de dollars (un milliard rien que par l'Arabie Séoudite!) sont promis. Une question demeure pourtant: A qui cet argent sera-t-il remis? Depuis que Hamas a bouté le Fatah et l'Autorité palestinienne hors de Gaza en juin 2007, avec des dizaines de morts déjà, la confiance n'est pas de mise.

Obama a peut-être, aussi, une réponse à cette question.

dimanche 18 janvier 2009

Développement du Nord: la dimension manquante


Après le complexe portuaire, les infrastructures routières et ferroviaires, le projet de Renault Nissan, les pouvoirs publics viennent de lancer la construction d’une plateforme industrielle enrichissant et profitant de tous ces projets structurants.

La Région Nord du Maroc, pendant si longtemps oubliée, livrée aux réseaux mafieux et à l’économie illégale, est en train d’entrer dans la normalité et de se préparer à son développement économique et social. Un développement stratégique pour le Maroc, puisque cette région constitue sa vitrine, sa porte d’entrée et son tremplin vers l’Europe et le marché mondial.

La question que tout le monde se pose est, bien entendu, celle de la conjoncture. Quelle opportunité pour ces investissements massifs, alors que la crise économique et financière sévit dans le monde et s’installe, d’après toutes les prévisions, pour plusieurs mois encore ?

Dans des propos rapportés par l’Agence Reuters, le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Ahmed Chami, a livré sa réponse : « La crise mondiale rend encore plus opportune la transformation du Maroc en base industrielle attractive. Le développement industriel accroîtra les volumes d’import export par le port de Tanger Med…La construction des parcs industriels (5000 Ha) prendra plusieurs années… La crise est là, mais elle ne durera pas pour toujours. Quand le monde sortira de cette crise, nous serons prêts à accueillir les entreprises. »

Ce sont-là des propos de bon sens, de confiance et de continuité. Le Maroc ayant fait le choix de l’ouverture économique, avec tout ce que cela suppose en termes de menaces et d’opportunités, il doit rester dans la logique de l’optimisme et de la recherche de l’investissement et de la croissance.

Mais le Maroc doit aussi rester à l’écoute de ce qui se passe dans le monde, et scruter d’un œil averti les tendances d’avenir de l’économie mondiale. Il doit préparer le terrain à l’économie de demain et non seulement à celle d’aujourd’hui ou d’hier. Et sur ce point précisément, on ne peut s’empêcher de constater qu’il manque une dimension dans le design du développement de la Région du Nord. La dimension d’avenir, la dimension de la durabilité.

Puisqu’il est communément admis que le signal économique de l’avenir vient toujours de la puissance américaine, il n’est pas inutile de rappeler quelques indications données, le 10 janvier dernier, par le Président élu Obama. Dans son allocution radiophonique réservée à sa politique de stimulation de l’économie de son pays, Obama a déclaré : « Nous allons créer près d'un demi million d'emplois en investissant dans l'énergie propre - en s'engageant à doubler la production d'énergie alternative dans les trois prochaines années, et par la modernisation de plus de 75% des bâtiments fédéraux et l'amélioration de l'efficacité énergétique de deux millions de foyers américains. Ces emplois construisant panneaux solaires et turbines d’éoliennes, made-in-America, et développant des voitures économes en carburant et les nouvelles technologies de l’énergie, paient bien et ne peuvent pas être externalisés. »

Déjà la veille de ces annonces, les firmes américaines spécialisées dans les technologies propres, notamment dans le solaire, ont vu leurs actions à la bourse de New York bondir, alors que la morosité continuait de caractériser les cours dans les autres secteurs.

Bien sûr, la partie n’est pas facile. Les vicissitudes de la vie politique américaine feront certainement que le Congrès donnera du fil à retordre à l’administration Obama avant de voir s’appliquer ces plans, surtout dans leur volet technologies propres. Mais l’on sait aussi que les tendances économiques ne se dessinent pas seulement par les pouvoirs, législatif ou exécutif. Le marché a aussi son mot à  dire.

A titre anecdotique, on peut rapporter le cas du géant japonais de la copie et de la photo Ricoh. Cette entreprise alimentera en effet dés fin janvier son écran géant de publicité à Times Square à New York par de l’énergie renouvelable (16 turbines éoliennes verticales et 64 panneaux solaires), avec un coût d’un million de dollars pour la technologie et l’installation. C’est peut-être du greenwashing (lavage vert), comme il est de mode maintenant dans toutes les grandes entreprises internationales, mais cela fait aussi partie d’une dynamique irréversible.

Une dynamique qui se trouve confortée par l’engouement pour les technologies propres de la part du Capital Risque, largement considéré comme un indicateur avancé de l'ensemble des modèles d'investissement. En effet, les résultats préliminaires de 2008 pour les technologies propres en Amérique du Nord, Europe, Chine et Inde, ont atteint un record de 8,4 milliards de dollars, en hausse de 38% par rapport aux 6,1 milliards de dollars de 2007. L’année 2008 représente ainsi la septième année consécutive de croissance, en investissement de Capital Risque dans ce secteur prometteur.

Sur un autre niveau, le salon de l’Automobile qui s’est ouvert à Detroit le 11 janvier a été largement dominé par les voitures propres. Toutes les grandes marques y sont allées de leurs modèles, qui vont de l’hybride à l’électrique, avec pour souci de minimiser la consommation de pétrole et de réduire les émissions de CO2 afin de retrouver une meilleure santé. 

Energies nouvelles, technologies propres, voitures vertes, ce sont là les pistes les plus empruntées par les investisseurs de par le monde, faisant converger le souci capitalistique avec l’impératif environnemental. 

En matière d’énergies nouvelles, la Région Nord du Maroc est bien dotée pour abriter les projets les plus ambitieux, avec un vent d’une vitesse dépassant les seuils de rentabilité rapide pour les champs éoliens (10 m/seconde en moyenne face au besoin minimum de 4 m/seconde pour commencer à produire de l’électricité). Cette région a abrité dès 2000 son premier parc éolien de Koudia Al-Baïda avec une puissance de 50,4 MW. Elle a ensuite accueilli le parc de 10 MW qui a permis au cimentier Lafarge d’entrer dans le cercle des entreprises mondiales bénéficiant du Mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto. Et si les prévisions sont respectées, un troisième parc éolien, promu par l’ONE et construit par l’espagnol Gamesa, viendra s’ajouter aux précédents en 2009 avec une production de 140 MW.

Tout cela est fort louable. Mais par comparaison, en face de Tanger, la région d’Andalousie en est déjà à 1500 MW d’éolien. Et du côté du Portugal, au sud, la plus grosse centrale solaire du monde - pour l’instant : la centrale photovoltaïque d’Amareleja, vient de démarrer avec une capacité de 46 MW.

Compte tenu des avancées technologiques, il aurait été si judicieux d’annoncer, en même temps que la mise en chantier de la plateforme industrielle, son approvisionnement exclusif par l’énergie renouvelable avec un objectif chiffré bien précis. Cet engagement aurait fait de cette plateforme une zone libérée de la dépendance aux énergies fossiles, et des conséquences de toute éventuelle et fort probable crise pétrolière à venir. A un moment où la communauté internationale se mobilise pour lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de CO2,  et compte tenu des revenus financiers qui découleraient de la vente des crédits carbone issus de ce projet, l’annonce aurait été profitable à plusieurs titres.

Par ailleurs, sur les 5000 Ha prévus pour cette plateforme, les activités prévues seront, d’après les responsables, essentiellement liées au secteur automobile, aux métiers et services associés, ainsi qu’au textile, à l’électronique et à l’offshoring hispanophone. Là encore, il est regrettable de constater que l’avenir reste la dimension manquante du projet. Mais rien n’est perdu : il est permis de garder espoir que sur ce site une part significative pourrait être réservée à l’implantation, avec des incitations encore plus attrayantes, de métiers nouveaux liés aux technologies propres qui progressent partout dans le monde.

Et si le projet en cours de réalisation par Renault Nissan dans la région demeure le point d’ancrage de bon nombre de futurs investissements, serait-il incongru de s’interroger sur la nature des 200 000 véhicules par an qu’il est prévu de produire à fin 2010 ? Seulement des low-cost, dévoreuses de carburant et polluantes, et peut-être moins séduisantes d’ici-là, ou alors, une partie de cette production pourrait rejoindre la flotte de voitures électriques que Renault promet de mettre en circulation en 2011 ?

Les secteurs économiques d’avenir, produisant une croissance verte, auraient bien leur place dans le projet de développement du Nord. Il n’est jamais trop tard pour espérer un rattrapage salutaire.