mardi 20 janvier 2009

Gaza attend Obama


Gaza martirysée, Gaza détruite, Gaza attend.

Curieuse coïncidence tout de même cet arrêt des hostilités, ce cessez-le-feu entre deux parties qui ne se parlent même pas. Ce retrait des troupes isrëliennes qui s'achève juste avant la cérémonie de prestation de serment du nouveau président américain!
La puissance d'Obama déjà à l'oeuvre? Ce qui se passe me rappelle les classes de notre enfance, lorsque le maître s'absentait pour quelque temps laissant les élèves, seuls, se livrer au défoulement et à la turbulence. Les cahiers volaient, les injures aussi, les comptes se réglaient, les coups de poing partaient parfois. Les bons élèves se taisaient, les cancres prenaient le dessus. Et puis soudain, un bruit de pas se faisait entendre dans le couloir. Les cahiers étaient vite rangés et les élèves rejoignaient leurs places respectives, l'air de rien...Le maître était de retour.
Non bien sûr ce qui s'est passé à Gaza est plus sérieux, plus grave: 1300 morts et des milliers de blessés, la comparaison n'est vraiment pas raison...
Mais on peut tout de même dire que Gaza, Israël, les arabes, le monde, attendent Obama. Que va-t-il faire? Dans son agenda déjà alourdi par la crise économique sans précédent qui sévit dans son pays, quelle place prendra le conflit du Proche Orient? Nul ne sait! Ce que l'on sait par contre c'est que la tâche ne sera vraiment pas facile. Comment faire en sorte que la paix règne et aboutisse à la cohabitation de deux Etats: Israël et Palestine? Comment démêler l'écheveau d'enjeux et d'intérêts économiques, politiques, stratégiques, sociaux et même psychologiques?

Réunis en Sommet à Koweit, les dirigeants arabes ont l'air de se mettre d'accord sur une chose: le financement de la reconstruction de Gaza. Des centaines de millions de dollars (un milliard rien que par l'Arabie Séoudite!) sont promis. Une question demeure pourtant: A qui cet argent sera-t-il remis? Depuis que Hamas a bouté le Fatah et l'Autorité palestinienne hors de Gaza en juin 2007, avec des dizaines de morts déjà, la confiance n'est pas de mise.

Obama a peut-être, aussi, une réponse à cette question.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu peux croire que dans l'état actuel de l'économie américaine, Gaza ne doit pas constituer la priorité de BHO.