dimanche 26 octobre 2008

Mortada, Erraji, Belassal…

Un facebooker, un blogger, un tagger, tous trois jeunes et peut-être insuffisamment mûrs, mais trompés lourdement par les apparences. Les facilités d’expression et de communication offertes par les nouvelles technologies ne permettent pas aux jeunes d’aujourd’hui de mesurer les marges de liberté à leur juste de mesure.

Pris dans le piège, nos jeunes rêveurs sont aussi victimes du décalage entre la culture contemporaine et celle de ceux qui les attrapent et les jugent.

La blogosphère marocaine se remobilise une nouvelle fois. Que d’articles, que de groupes de soutien, que d’actes de solidarité… Jusqu’à ce que, peut-être, une fois de plus, les autorités supérieures, censées être défendues par ceux qui jugent et emprisonnent, fassent le geste de la grâce et de la remise des pendules à l’heure… Mais jusqu’à quand ?

En attendant, et pendant ce temps-là, les catégories sociales les plus défavorisées souffrent chaque jour de l’injustice réelle (allez voir qui remplit nos tribunaux), de l’inéquité qui touche les biens, les ressources, la vie quotidienne…Sans qu’aucune réforme, pourtant maintes fois annoncée, ne vienne arrêter les dégâts. 

En attendant la réforme de la justice, ceux qui ne respectent pas les engagements pris devant le roi, qui n’appliquent pas les discours du roi, qui dilapident l’argent public dans l’opacité, et qui donc nuisent de manière autrement plus grave au roi et à la nation, continuent d’agir à leur guise en toute impunité…

La blogosphère marocaine (et les autres médias d'ailleurs) ferait bien d’élargir son spectre et de mobiliser aussi sur les sujets qui touchent la racine du mal et pas seulement sur ses symptômes…

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