dimanche 2 décembre 2007

Changement de leadership à l'USFP

Le bureau politique de l’USFP se réunit régulièrement ces derniers temps pour examiner la question du leadership du parti. Une réunion déterminante doit normalement avoir lieu mardi pour valider un texte qui devrait offrir une issue acceptable aux différentes composantes de cette instance dirigeante. Il faut dire que la situation ne pouvait plus durer. Après l’échec électoral et la mauvaise gestion de la participation au gouvernement, et surtout la dégradation de l’image du parti et de son fonctionnement interne, les responsabilités devaient être identifiées et des mesures courageuses devaient être prises.

Il est évident que tous ceux qui poussent dans ce sens ne sont pas tous exempts de tout reproche, ni qu’ils sont capables de faire mieux dans l’avenir. Mais, il est urgent de sortir de cette logique qui veut que puisqu’on n’a pas mieux on doit faire avec le pire ! Il faut que, pour une fois, lorsque l’on dirige et lorsque l’on prend la responsabilité de mener des négociations, on soit soumis à évaluation, prêt à assumer et à rendre des comptes. Il faut surtout produire un électrochoc susceptible de réveiller et revigorer ce qui reste des troupes.

Quatre ans après la publication du contrat déterminant les exigences du leadership (voir billet du 23 novembre), rien n’a été réalisé. Bien au contraire, la situation n’a fait qu’empirer.

En fin de compte, nous n’avons pas eu droit à ce leader qui fédère, qui prend soin des troupes, qui élargit les bases, qui crée des groupes de réflexion, qui n’épargne pas d’effort pour que ne s’allonge pas la liste des errants sur la vaste terre selon le principe ‘Ardou allah ouassi3a’ !

Et comme si nous avions besoin de preuve supplémentaire, ce qui vient de se passer à la Chambre des députés ne fait que confirmer ce qui n’avait même plus besoin de l’être. En pleine bataille à l’occasion des discussions sur la loi de finances pour la défense des intérêts des couches sociales que représente le parti, le chef est apparu en retrait par rapport à ses députés. C’en était trop !!!

Maintenant il faut s’atteler à la tâche véritable de la reconstruction. D’urgence !

7 commentaires:

maroc-eco a dit…

Il faut savoir quand jetter l'éponge pour laisser place aux jeunes et sortir la tête haute pour donner une bouffée d'air frais au partie et lui permettre ainsi d'avancer vers l'avant, tant que cela ne se produira pas, je vois mal l'USFP relever la tête...

Anonyme a dit…

Elyazghi et Erradi devraient démissionner Mardi.

Anonyme a dit…

Est-ce-qu'on pourrait gagner un peu de temps et dans la foulee demander la demission du trio Lachgar-Oualalou-Malki aussi? Par souci d'efficience bien sur...

7didane la7rami a dit…

J'avais annoncé, début de week end, la démission sur l'ancien billet agenda en avant première nationale. Pourquoi le billet est supprimé ?

Anonyme a dit…

@7didane, en effet, tu as été victime d'un petit changement qui a regroupé les "évènements marquants" au lieu de les laisser dispersés parmi les billets. Merci pour ton information tombée au moment où je rédigeais mon commentaire...

Anonyme a dit…

En fait, El YAZGHI a été victime de la confiance aveugle qu'il a placée en certains de ses proches collaborateurs. Je citerais à leur tête Ameur, l'ex Secrétair Général du ministère de l'Aménagement du Territoire , de l'Eau et de l'Environnement. Il lui avait donné carte blanche pour la gestion de ce Ministère clé pour le développement du pays; et pendant près de 10 ans, Ameur s'est employé à "miner" le Ministère en écartant de son chemin toutes les compétences "gênantes" qui risquaient de lui faire de l'ombre, et a monté les responsables de ce Ministère les uns contre les autres en s'appouyant sur le principe "disperser pour mieux reigner". Après son départ, il a abandonné un champs de ruines dans ce Ministère après l'avoir complètement démoli, et tout est à reconstruire aujourd'hui, et de manière urgente.

Anonyme a dit…

Si Balafrej,félicitations encore, votre blog commence à connaître le succès auquel je me suis attendue. J'ai appris avec une affliction la démission de M. El Yazghi de ses fonctions à la tête de la Direction de l'USFP. C'est très drôle, mais nombreux sont ceux qui ont acceuilli favorablement son départ!
Ceci me laisse confirmer le fait que les gens sont tellement mauvais; quand les choses vont bien, c'est très rare qu'on manifeste des feed-back. Par contre, les échecs sont souvent suivis par des tapages injurieux qui ne font que blesser les âmes et détruire davantage les bonnes volontés.
Après ce choc, voyons voir les explois miracles de ces hypocrites!
Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de connaître de près M. El Yazghi, je voudrais dire que c'est un homme fort,intègre avec une grande histoire et à qui on ne peut reprocher que la confiance aveugle qu'il a faite en ses collaborateurs.Ce n'est pas un délit à ce que je sache.
Voilà,j'ai tenu à m'exprimer et souhaite que ce blog puisse être un plateau qui aide à la reconnaissance de la sagesse, de la personnalité et des capacités politiques de cet homme. Et surtout,arrêtons de le prendre comme un bouquemissaire pour cacher d'autres réalités.
Merci