mercredi 23 janvier 2008

Loin des sentiments


Comment ne pas réagir à ce qui se passe à Gaza ? Et que dire ? Répéter les mêmes lamentations devant les atrocités commises par l’ennemi ? Entonner les mêmes slogans dénonciateurs, évoquant l’âme et le sang à l’unisson avec les plus rétrogrades ?

Souvent dans ces cas, je m’abstiens de trop consommer les commentaires occidentaux pour ne pas me laisser influencer par leurs commanditaires, plus proches de l’ennemi ! Je fais de la résistance à ma manière. Alors je me réfugie au Liban. Ce pays martyr, qui se voulait un modèle de diversité et de tolérance, la locomotive intellectuelle du monde arabe, le symbole de la réussite économiques sans ressources pétrolières, et qui est aujourd’hui en ruines, en proie aux convoitises des voisins…Je lis Assafir, car j’y trouve souvent des points de vue empreints d’objectivité et de bon sens. Un édito signé Houssam Aitani et intitulé : « Gaza, loin des sentiments ». Voici quelques extraits (excusez la traduction improvisée…) :

La cause palestinienne, n’est pas humanitaire, comme le pousserait à le penser l’actualité, elle est fondamentalement une affaire politique qui reflète tous les échecs de la région.

Il ne sert rien de continuer à blâmer l’ennemi, qui œuvre pour ses intérêts, si en premier lieu nous ne sommes pas capables de prendre conscience de nos intérêts propres, dans un monde qui ignore tous ceux qui n’en connaissent pas les lois.

Le pire, c’est que, pour confirmer la justesse de leur position face à l’occupant, les arabes font appel aux idées éculées, à l’opposé de la modernité. Comme le rappel de l’islam, sous une forme déformée produite par des cerveaux qui n’ont pas résisté au choc avec la modernité, pour constituer la solution unique à tous les problèmes des arabes.

Infantilisme politique qui renvoie tous les malheurs sur le complot de l’Occident, l’inconsistance des dirigeants arabes ou la corruption des régimes arabes. La justesse de ce diagnostic ne suffit pas pour expliquer les défaites successives depuis plus de soixante ans. Toute critique de la défaite passée prépare le terrain à la défaite suivante.

La relation ambiguë avec l’occident conduit à servir l’Occident colonialiste et à ignorer totalement l’Occident éclaireur.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

molte bien sauf que je me vois désolé de vous faire signaler que d'une maniére ou d'une autre vous tomber sans forcément le vouloir dans ce que je nomme la réthorique oxidental ..


vous faites appel a la modérnite en laissant penser que les arabes populasse comme populiste le sont point et vous oublier totalement que 40 ans durant les regimes arabes sont totalement inscrit dans une approche (moderniste) pour aboutir a une solution ..

n'oublions pas tous ces feuilles de routes et touy ces accords (tonton chez moi tonton chez lui ) .. ces somets ... bénis et applaudis par la totalité des régimes arabes meme les plus durs ...

vous parlez de liban .... tres bien vous avez là la preuve que le compromis qui est une expression moderne et civilisationnel (comme dirait un certain Sarko rass taro) .. a finit par échouer dumoin on assiste a son agonie....

laissons les sentiments decoté et raisonons d 'une façon réaliste .. laissons de coté l'idylisme ..la modernité bascule dans le dofme .. et si vous le voyez pas c que vous etes aveugle ..

il s'agit de prendre position .. le monde n 'est plus scindé comme il etait durant la geure froid cad idéologiquement .. le nouveau monde est d'ordre racial .. désolé de le dir mais c comme ça .. la preuve .. israel prepare une loi qui fera de son etat un etat juif oh my God
.. jette un coup d'oeil sur l irak ..

il faut prendre position cosin .. avec les miens ou avec rien du tout car de l autre coté ( et je scinde volontairemet) on veut plus de toi ........

merci amicalement

Anonyme a dit…

Zalamite,
Last time I've checked there was one human race, not plenty.