Pour David Abram, philosophe et écologiste culturel, fondateur de Alliance for Wild Ethics, ancien professeur et auteur de plusieurs publications sur le sujet, se réapproprier l’espace, la terre, est un préalable.
Ne gagnerait-on pas plus facilement les batailles écologiques, pour l’eau, le sol, l’air, si l’on inculquait à tous, la valeur culturelle, spirituelle du milieu naturel qui nous héberge. La communion de l’Homme et de la Terre, délaissée par la civilisation du toujours plus, devrait être le fondement de toute action de sauvetage de la Planète.
Toutes les cultures ont prôné cette communion. Dans la tradition judaïque et musulmane, l’Homme et la Terre ne font qu’un. Indissociables. Pour illustrer cette convergence, rien de mieux que les mots, les expressions qui rappellent les sources, les origines. Dans les langues arabe et hébraïque, le vent et l’âme proviennent de la même racine. Le vent n’est-il pas le semeur de la vie de la Terre, comme l’âme est l’essence de l’être humain ?
Cette communion est portée par la culture orale, qui semble s’effacer sous la pression, l’envahissement, de la culture de l’écrit et encore davantage par la culture digitale. L’être humain obnubilé par les symboles et les codes, délaisse l’herbe et la pierre…Pour David Abram, la régénérescence (rejuvenation) de la culture orale est un impératif écologique.
Mais cette approche didactique, bucolique, de la transformation vers une Nouvelle Société n’est pas partagée par tous !
A suivre: NSSP: La loi et le droit d'abord!
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