L'Union européenne doute. Après le "Non" irlandais au mini-traité, pourtant simplifié, les dirigeants européens sont déboussolés. Que faire pour que cette Europe qui apporte tant aux européens soit acceptée par ceux-ci?
C'est ce moment précis d'incertitude que choisit laTurquie pour se rappeler au bon souvenir des européens. Et de quelle manière!
Toute la prese européenne parle de l'exploit turc, toutes les télés ont retransmis et commenté la bravoure et la persévérance turques, chaque européen est suspendu au miracle turc.
Toute la prese européenne parle de l'exploit turc, toutes les télés ont retransmis et commenté la bravoure et la persévérance turques, chaque européen est suspendu au miracle turc.
Il s'agit de football bien sûr et des résultats surprenants engrangés par la sélection turque au championnat d'Europe qui se déroule en Suisse-Autriche.
Alors que diront les stratèges politiques européens? Le Onze turc serait-il le cheval de Troie de cette nation qui frappe à la porte de l'Europe avec insistance? Que diront-ils à ces jeunes européens qui ont pu admirer les joueurs turcs, dont ils connaissent désormais les noms par coeur, dans leur organisation, leur professionnalisme?
Arriver au stade de la demi-fianle dans ce genre de compétition ne peut être le fruit du hasard. Cette perfromance est certainement dûe à une préparation minutieuse, à une mise à niveau réussie...
Après la Suisse, pays non membre de l'UE; la Tchéquie, pays membre; la Croatie, pays candidat; la Turquie devra affronter l'Allemagne, poids lourd de l'UE, dans un match décisif à forte charge émotionnelle, politique et culturelle!
L'Allemagne, au nom de tous ceux qui ne veulent pas de la Turquie dans l'UE politique est dans l'obligation de lui barrer le chemin de la finale footballistique. Y arrivera-t-elle? Nous verrons cela le 25 juin prochain à partir de 19h45, sur les chaînes...allemandes, les seules qui ont bien voulu offrir l'accès gratuit à cet évènement sportif, devenu aussi politique!
En attendant, quelques questions, qui n'ont peut-être rien à voir, me viennent à l'esprit.
La Turquie aurait-elle eu une équipe de football de cette qualité si, au lieu de se faire admettre dans l'UEFA, elle s'était contentée de jouer dans les compétitions asiatiques?
Quelle relation existe-t-il entre ce succès et la situation politique de ce pays? Le foot, opium des peuples, n'aurait rien à voir avec la laïcité, avec ce consensus maintenant établi entre militaires et islamistes modérés?
1 commentaire:
je trouves que le rapprochement politique-foot, ça n'a rien à voir. Faut pas confondre l'institution sportive(UEFA) et celle politique (l'UE). Il y a plusieurs équipes qui ne font pas partie de l'UE, mais qui joue l'euro. Et c'est pas parce que les turcs sont en demi qu'ils ont le droit d'adhérer à l'UE.
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