jeudi 20 septembre 2007

Et maintenant?

La désignation de M. Abbas El Fassi au poste de premier ministre est un acquis important sur la voie de la construction démocratique. Il suffit de se rappeler que tout ce processus d'édification, dans sa phase apaisée, avec les pesanteurs et l'héritage que l'on connaît, n'a que moins de dix ans d'âge! Ceux qui demandent mieux et plus vite ont raison. Car le temps ne pardonne pas et le monde n'attend pas. Mais tout en faisant preuve de vigilance, nous ne devons pas semer le désespoir. Nous devons tous nous mettre au travail.

Les objectifs que doit se fixer le prochain gouvernement sont connus sur le plan économique et social. Les moyens de mesure de son efficacité et de sa réussite existent: croissance économique, taux de pauvreté, indicateurs du développement humain, objectifs du millénaire...

Mais tout cela ne sert à rien, ne garantit pas la stabilité, si l'on n'améliore pas la gouvernance. Et là, un bon indicateur sera celui du taux de participation aux prochaines élections. Les 63% des inscrits qui ne se sont pas déplacés pour voter le 7 septembre ont envoyé un message clair à l'Etat et aux partis. Ils n'ont pas été achetés, ils n'ont pas été embrigadés par les islamistes, mais ils n'ont pas été séduits par la participation... L'action du prochain gouvernement doit créer les conditions de la mobilisation citoyenne.

3 commentaires:

Mohamed El Kortbi a dit…

une autre technique d'achat des voix a été inventé : récupérer des cartes d'électeurs et les éliminer ! ce qui explique en partie les 63%

7didane la7rami a dit…

@mek
D'où tu tiens cette information ?!
Tu excelles parfois dans la mauvaise foi !

Anonyme a dit…

@ Mohamed el Kortbi

Pourquoi dire tout et n'importe quoi àpropos de ces 63 % de marocains inscrits qui n'ont pas voté? Le problème est trop sérieux pour que l'on l'aborde sous l'angle de la dérision!

@ Taha Balafrej

Ce nest pas l'état de faire en sorte que le taux de particpation s'accroisse. C'est le rôle des partis d'encadrer, d'éduquer politiquement, de mobiliser les citoyens.

Le gouvernement doit gouverner, selon les régles de la BONNE GOUVERNANCE MODERNE. En s'attaquant aux pierres d'achoppeement qui empêchent le Maroc d'avancer normalement : JUSTICE - INCITATION A LA CROISSANCE - SECURITE !

Les citoyens doivent aussi s'y mettre : arrêter de tout attendre de l'état et se demander ce qu'ils peuvent faire pour leur pays !