samedi 22 septembre 2007

L'USFP et le prochain gouvernement

Le premier ministre pressenti A. El Fassi s'est déclaré (AFP) optimiste sur la participation de l'USFP à son gouvernement, puisque, dit-il, cela est "dans l'intérêt du pays".
Le Conseil National de l'USFP se réunit jeudi pour trancher cette question. Il prendra certainement en compte l'engagement pris avec les autres partis de la Koutla avant les élections de rester solidaires. Il retiendra certainement les leçons du scrutin du 7 septembre.

Mais si la réponse est positive elle doit être accompagnée de plusieurs conditions. Parce que la participation n'est pas un fin en soi.

D'abord, elle doit placer l'USFP en position de peser sur le processus de réformes et de démocratisation. Surtout sur deux terrains importants, quelque peu délaissés ces derniers temps: la gouvernance, la moralisation de la vie publique et les libertés. Elle doit aussi donner à ce parti l'occasion de gérer des secteurs pour lesquels son programme a fait des propositions innovantes avec des effets visibles sur le vécu des citoyens : social, développement durable,...

Mais aussi, la participation ne doit être qu'une étape dans tout le processus de réforme interne du parti qui doit s'enclencher rapidement. Une réforme qui doit toucher les structures, clarifier les orientations pour retrouver la sympathie et la confiance des populations.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et la chanson de l'intéret du pays revient au top 10.

Le plus beau cadeau que la majorité sortante et à sa tete le PI offre au PJD qui va encore se renflouer et consolider ses acquis électoraux notamment la confiance d'une grande partie de nos concitoyens. Il n'y a pas mieux que l'opposition pour le PJD.

Depuis 1998 vous etes au pouvoir et vous nous parlez encore des réformes à faire : Merci Monsieur Balafrej de nous prendre pour des citoyens marocains stupides et idiots.

Honte à vous et à votre USFP et meme à votre pseudo KOUTLA.

37% de participation électorale parce que les marocains n'ont plus confiance ni en vous ni en votre parti.


A vous rappeler que je ne suis nullement Pjdiste mais je respecte ce parti qui promet surement et certainement.

Anonyme a dit…

Mais bien sûr qu'il y a encore des réformes à faire. Dix ans n'ont jamais suffi nulle part pour réformer une société qui sort de quatre décennies de blocage. Moi je pense que l'USFP peut encore participer à la mise en oeuvre de ces réformes. En se rénovant, en s'ouvrant et en améliorant son rendement politique. D'autres peuvent penser que c'est le PJD ou d'autres qui doivent le faire. Les élections ont tranché. L'USFP a reculé et s'attire la hargne des marocains mais il reste sollicité. Il y a certainement des raisons. Mais dans le débat, il faut préciser les griefs. Pourquoi ce parti s'attire-t-il autant de critiques?
Quant à l'abstention, elle ne s'adresse pas seulement à l'USFP ou à la Koutla. Elle interpelle tout le monde.