jeudi 18 octobre 2007

Crise à l'USFP

En rappelant mes premiers billets et la motivation initiale de ce blog, je ne voudrai vraiment pas ennuyer mes visiteurs et lecteurs avec les histoires internes de l'USFP. Même si je dois également constater que ce thème ne déplaît pas, puisque d'après mes statistiques, c'est celui qui est le plus lu et suivi. Par exemple, le billet sur un fait triste et regrettable d'un élève ratant sa scolarité pour un détail figure parmi les moins lus... Passons!


Au moment d'écrire ces mots, le bureau politique de l'USFP est réuni pour étudier la position à adopter à l'égard des négociations pour la formation du nouveau gouvernement. Il semblerait qu'une bonne partie de cette instance dirigeante ne voit qu'une seule issue: la démission du premier secrétaire et son adjoint! Je ne sais pas si cette décision sera prise. Mais je pense personnellement qu'il est indispensable de produire un électrochoc après toute cette période où l'on banalise tout, simplifie tout, justifie tout et durant laquelle des fautes ont été commises de manière impardonnable durant tout le processus.

Tous ceux qui appellent à l'organisation d'un Conseil national puis d'un congrès pour atteindre ce résultat partent certes du souci légitimiste mais font courrir le risque de rater l'opportunité de rupture. Il faut le dire tout net: le foramatage qui fonctionnait si bien à l'époque Hassan II ne fonctionne plus avec l'actuel roi. A chaque période son leadership, c'est élémentaire! Et aucune tentative de rattrappage ne peut être durable.


Comment peut-on admettre que l'on réponde sur la motivation de l'appartenance au gouvernement par la phrase suivante:

"Lorsque le premier ministre désigné a entrepris de former son gouvernement, il y a eu une décision du Roi selon laquelle le premier secrétaire de l’USFP devait avoir un statut ministériel avancé par rapport aux autres membres de l’Exécutif". C'est un comble!

Je ne connais toujours pas les décisions prises lors de la réunion de ce soir. Mais si rien de tranchant n'est entrepris, le parti ne se relèvera pas de la crise qu'il traverse...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui je partage ton avis sur le besoin d´une reaction urgente pour la sauvegarde du parti.
J´ai été choqué par l´interview de lyazghi :En plus de la reference au roi pour justifier l´injustifiable, il y a surtout la contre-vérité relative à la mission donnéee par le conseil national : a ma connaissance le CN a donné mandat au BP et non à son 1ere secrétaire.
il est donc urgent que les militants -les vrais- se reveillent et se lèvent pour faire barrage a cette tentative de discediter le parti et de le reduire a un appareil de satisfaction d´interêt personnels illegitimes.. Abou mehdi

Anonyme a dit…

Malheureusement, ce qui a fait fuire les militatnts et les électeurs, c'est que justement, ils sonts certains aujourdh'hui que le parti est devenu une sorte de machine à servir les intérêts personnels d'une petite minorité. Les militatnts, mêmes les plus méritants; et surtout les militantes, savent aujourd'hui qu'ils n'ont aucun avenir au sein de ce parti.

L'USFP, osera -t_il un jour, proposer des ministres, notamment, des femmes, de moins de quarante ans comme le font les autres partis?

Une autre question qui me gêne, c'est la prise en compte de la question de la femme dans la politique, et surtout, "les actions" du parti : peut on me dire combien de ministres femmes le parti est arrivé à placer?aucune! et ce n'est pas faute de militantes copétentes !
Peut on me dire combien de femmes les Ministres sortants et les responsables USFP ont placé dans des postes de responsablité? très rares, mais par contre, il parait qu'ils ont mis à la porte certaines femmes pour,.... les remplacer par des hommes!!!. C'est le comble pour un parti qui déclare "défendre la cause féminine!"